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Une recherche structurée pour répondre aux défis sociétaux

Depuis le 1er janvier 2013, l’Ifsttar a réorganisé ses structures de recherche en cinq grands départements scientifiques pluridisciplinaires. Objectif : améliorer la qualité de vie des citoyens dans le domaine des transports et du cadre de vie.

Le 1er janvier 2011, le LCPC fusionnait avec l’INRETStypo3/ pour créer l’Ifsttar. Le LCPC était l’organisme de référence dans le domaine de la recherche sur les ouvrages de génie civil tels les ponts, les routes, les ports… L’INRETS était quant à lui spécialisé dans la recherche sur les modes de transport : voiture, train, transports en commun… « La complémentarité de ces deux organismes de recherche publics était donc évidente ! » lance Henri Van Damme, le directeur scientifique de l’Ifsttar. En outre, les deux organismes présentaient des similitudes facilitant une fusion : même taille (environ 600 employés chacun répartis en une quinzaine de laboratoires[1]), implantation géographique peu éparpillée[2], même statut d’Établissement public à caractère scientifique et technologique (EPST).

« Pour réorganiser au mieux la recherche au sein de l’Ifsttar nouvellement formé, nous avons choisi de prendre notre temps en procédant en plusieurs étapes », indique Henri Van Damme. La première a consisté à organiser des séminaires de connaissance réciproque sur les différents sites, et à définir des valeurs communes. Puis tous les laboratoires ont été mis à contribution pour bâtir une stratégie scientifique fixant les objectifs à atteindre (voir lien article stratégie scientifique). Enfin, en 2012, les scientifiques de l’Ifsttar ont commencé à réfléchir sur la manière de regrouper au mieux les différents laboratoires pour atteindre ces objectifs. Résultat : « Le 1er janvier 2013, le fruit de cette réflexion concertée a débouché sur la création de cinq grands départements scientifiques. »

Regroupant quatre laboratoires et près de 270 agents, le département « Matériaux et structures » est consacré à la recherche sur les matériaux de construction (béton, bitume, câbles, composites…) et les ouvrages de génie civil. Au sein du département « Géotechnique, environnement, risques naturels et sciences de la terre[3] », les scientifiques s’intéressent à tous les aspects « souterrains » : fondations des constructions, tunnels, hydrologie, sols, roches, risques sismiques… Avec ses sept laboratoires concentrant 285 agents, le département « Composants et systèmes » est quant à lui spécialisé sur les applications des technologies de l’information et de la communication pour les transports et la ville : régulation des trafics routier et ferroviaire, voitures et routes « intelligentes », échange d’informations entre différents modes de transport (train, voiture, bus…). Objectif : des déplacements et des villes plus sûrs, plus fluides et plus écologiques.

Le quatrième département - « Transport, santé, sécurité[4]» - est majoritairement composé de psychologues, d’ergonomes et de biomécaniciens ; dans le but d’améliorer la sécurité et la santé des usagers des transports, ces scientifiques décryptent les comportements humains, les dégâts corporels en cas d’accidents, la résistance des habitacles… Last but not least, le cinquième département scientifique de l’Ifsttar se nomme « Aménagement, mobilités, environnement » et regroupe 150 agents répartis en six laboratoires de recherche ; ici, les équipes analysent notamment l’impact économique, social et environnemental de différents modes d’organisations des transports à l’échelle d’un territoire.

Avec ses cinq départements, l’Ifsttar couvre donc aujourd’hui un vaste champ de recherches pluridisciplinaires, calibré pour répondre à de nombreux enjeux de société. Mais toutes tendent vers un but commun : « Améliorer la qualité de vie et la sécurité des citoyens dans le domaine des transports et de l’aménagement du territoire », conclut Henri Van Damme.


[1] Juste avant la fusion, les 17 laboratoires du LCPC avaient toutefois été restructurés en six départements.

[2] Le LCPC était centré sur Paris et Nantes, et l’INRETS sur Lyon avec seulement trois centres secondaires à Villeneuve d’Ascq, Salon-de-Provence et Marseille.

[3] Ce département compte quatre laboratoires et 120 agents.

[4] Sept laboratoires, 180 agents.

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